Partenariat entre Orange Sénégal et la jeunesse sénégalaise

INTRODUCTION :

Mon idée est née d'une réflexion simple et qui fut : Orange Sénégal est une société à but lucratif ; et comme toute entreprise de son genre, son objectif principal, quoique n'étant certainement pas le seul, est de rentabiliser davantage ses affaires en gagnant encore plus de parts de marché tout en fidélisant encore plus de clients.

Ainsi, en partant de cette hypothèse, je me suis demandé "pourquoi ne pas proposer à Orange Sénégal, de travailler en collaboration avec la jeunesse sénégalaise pour pouvoir atteindre ses propres objectifs à elle, tout en aidant cette dernière (la jeunesse sénégalaise) à atteindre les siennes ?"

DESCRIPTION DE MON IDÉE :

I/. Mes observations :

1. Selon un rapport d'étude publié par l'Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), chaque année, plus de 200.000 jeunes diplômés arrivent sur le marché de l'emploi sénégalais. Malheureusement, plus de 170.000 d'entre eux (85%) n'ont pas la chance de pouvoir s'insérer dans le milieu professionnel du fait de la vitesse et du taux de croissance lent des entreprises locales qui ne peuvent donc pas faire un recrutement de masse ni même régulier.
Par conséquent, de plus en plus de ces jeunes commencent à se tourner vers l'entrepreneuriat et espèrent ainsi pouvoir améliorer leurs conditions de vie ainsi que celles de leurs familles respectives.

2. La société Orange Sénégal quant à elle, cherche à conserver sa grandeur sur le marché national et pour ce faire, elle n'hésite pas à mettre sur pieds toutes sortes de nouveautés afin de captiver encore plus l'attention et susciter davantage l'intérêt de sa clientèle pour ses offres.

II/. Mon plan d'action :

Mon idée consiste en le simple fait que la société Orange Sénégal pourrait soutenir la jeunesse sénégalaise qui entreprend en créant pour elle un centre à l'image de la Sonatel Academy.

Le concept se rapproche beaucoup plus de celui d'un incubateur d'entreprises. En d'autres termes, la société Orange Sénégal accueillerait dans ce nouveau centre des jeunes issus de tous les horizons (pas que des sénégalais) afin de leur enseigner les rouages de la création d'entreprise (analyse de l'idée, étude de marché, business plan, etc.) et ensuite, les aider à démarrer en finançant leurs débuts.

Par exemple, la première condition à remplir pour accéder au centre pourrait être que l’intéressé dispose obligatoire d'une idée de projet bien claire dans sa tête au moins.
Ensuite il la rédigerait sur papier en précisant les réalisations faites (si réalisations il y a) et la soumettrait à l'approbation d'un conseil qui validerait sa candidature ou pas en fonction de la pertinence du projet.
Puis, si sa candidature est acceptée, le nouvel académicien pourra participer à des cours proposés par le centre lui-même pour apprendre tout ce qu'il y a à savoir pour pouvoir bien gérer son entreprise.
Il bénéficiera également d'un accompagnement personnalisé tout au long de sa formation, avec un accès total aux différentes ressources (salle d'informatique, connexion internet, etc.) mises à sa disposition par le centre pour l'aider à bien travailler sur son projet et à le faire avancer.
Enfin, le centre organiserait chaque année une compétition pour sélection les 5 ou les 10 meilleurs projets du centre et les financer (même partiellement).
En outre, les cours proposés par le centre seraient dispensés par des jeunes ayant les qualifications requises pour cela, afin de leur permettre d'avoir un emploi, eux-aussi.

III/. Qu'est-ce que la SONATEL aurait à gagner ?

En tant que société mère, la SONATEL serait actionnaire dans chacune des entreprises qu'elle aura aidées à créer et accompagnées vers la croissance et le succès ; ce qui lui permettra déjà, d'une part, de diversifier ses sources de revenus. D'autres parts, les académiciens du centre qu'elle aura créé s'engageront auprès d'elle pour qu'elle soit leur fournisseur exclusif pour tout ce qui sera de la téléphonie, de l'internet, et autres (Push SMS, etc.).
Ainsi, elle (la SONATEL) générerait des revenus par le biais d'activités différentes de la sienne (agriculture, industrie, commerce, services, etc.) et créerait elle-même une partie de ses propres clients (les entreprises qu'elle aura incubées).

CONCLUSION :

J'ai eu cette idée car je suis moi-même porteur de projet et depuis plus de deux années, je suis à la recherche de moyens pour lancer mon entreprise. Je me suis heurter à de multiples obstacles, mais je me suis toujours accroché. Par moments, j'ai voulu me rapprocher de grandes entreprises telles que la SONATEL pour solliciter leur aide ; mais je ne savais comment m'y prendre. Alors aujourd'hui que la plateforme de partage d'idées existe, j'espère pouvoir être entendu et répondu.
Le message principal que j'aimerais faire passer à ceux qui liront mon idée est le suivant : c'est en contribuant au développement économique et social de la population que la SONATEL grandira encore plus et encore plus vite elle-aussi. Plus les gens auront de pouvoir d'achat, plus la SONATEL pourra leur proposer de nouveaux produits et services et espérer les voir y souscrire sans aucune contrainte. Et pour illustrer mes propos, je vous donne l'anecdote de l'un de mes oncles qui rechargeait chaque semaine plus de 50.000 FCFA de crédit dans son téléphone personnel, sans compter l'abonnement à internet et le fixe à la maison, juste parce qu'il gagnait correctement sa vie. Pour rappeler encore une fois que si les clients de la SONATEL ont les moyens de vivre à leur convenance, alors la SONATEL également en tirera un grand profit. Et pour atteindre cet objectif, aider le potentiel jeune du pays à mieux saisir les opportunités de développement est et demeure la clé.